Devenir barista en PVT Australie : les bons conseils de Maëlle

Antonin

Maëlle, 27 ans, a passé 9 mois en Australie en 2017. Elle est arrivée à Perth puis s’est installée à Melbourne, où elle a cumulé les jobs de barista. Plus qu’une découverte, cette expérience a changé sa vie : elle est aujourd’hui torréfactrice.

L’interview de Maëlle dans notre nouveau podcast : Virages

Dans Virages, nous rencontrons chaque mois des voyageurs qui ont fait le choix de sortir des sentiers tout tracés pour gouter à la vie et au travail à l’étranger.

Virages est un podcast produit par Kowala et sponsorisé par Chapka : l’expert en assurance pour les voyages, le PVT et les études à l’étranger.

Maëlle, tombée amoureuse du café et des métiers qui l’entourent lors d’un voyage à Porto Rico, décide en 2017 de partir une idée fixe en tête : se former au métier de barista. Au fil des rencontres, elle découvre que la meilleure destination pour ça se trouve à l’autre bout du monde : en Australie. Elle n’hésite pas longtemps avant de demander un PVT (visa lui permettant de travailler sur place), et fait le grand saut !

Dans ce premier Podcast, Maëlle nous raconte son aventure, de Perth à Melbourne, enchainant les jobs et les rencontres en Australie. Découvrez vite en audio son parcours super inspirant, et dans la suite de cet article ses conseils pratiques si vous souhaitez aussi gouter aux joies du PVT Australie !

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Préparatifs et choix de la ville d’arrivée en Australie

Parlons argent. Avec combien d’argent es-tu partie en Australie ?

Je crois que mon compte était en négatif quand je suis partie… J’avais quand même de l’argent de côté aussi mais je ne voulais pas trop y toucher. Je ne conseille à personne de faire ça ! Car les deux premiers mois, je me nourrissais mal, je mangeais peu…

L’avantage c’est que j’ai perdu du poids, cela dit. Je pense qu’il faut mieux partir avec un peu d’argent en attendant de trouver un travail, pour se loger comme il faut, pour se nourrir comme il faut.

Un minimum d’économies pour le PVT Australie depuis 2019

Depuis le départ de Maëlle, les règles ont légèrement changé pour l’obtention du PVT Australie. Il faut maintenant justifier d’économies (ou preuve de fonds) d’au moins 5000 $AU, soit 3000 € environ, pour obtenir le sésame.

La vie coûtant assez cher en Australie, surtout quand on arrive et qu’on vit en ville comme le dit bien Maëlle, ces économies ne seront pas de trop.

Notre astuce : ouvrir un compte épargne le plus tôt possible et le faire fructifier chaque mois. Ce ne sont pas les astuces pour économiser qui manquent !

Pourquoi avoir choisi Perth pour ton arrivée ?

Je ne savais pas où aller, et depuis Marseille, c’est le billet qui coûtait le moins cher de Marseille.

J’avais payé, je crois, 730 € aller-retour… Après, c’était un vol de 32 heures avec des escales à rallonge.

Où as-tu acheté ton billet d’avion pour l’Australie ?

Je ne souviens pas exactement, mais en général mes billets d’avion je les cherche toujours sur Skyscanner. Il faut bien chercher, être patient. En fait, il y a des jours et des heures où ça coûte moins cher. Du coup, je guettais, toutes les deux heures je regardais sur les deux applications…

Le conseil que je donnerais c’est qu’il faut arriver à se dire, à un moment donné, qu’on n’aura pas plus bas et acheter le billet. De mon côté, en espérant gratter quelques dizaines d’euro supplémentaire, ça avait fini par remonter… Au final j’ai acheté mon billet un mardi en pleine nuit, entre 1h et 3h du matin !

Billet d’avion pour l’Australie : comment trouver le moins cher ?

Perth, une ville que tu conseilles pour l’arrivée ? 

Tout dépend le but du voyage ! Si on ne parle pas très bien anglais et qu’on a un accent plutôt littéraire, Melbourne, c’est l’idéal. Il y a peu d’Australiens qui y vivent, c’est un anglais assez « global ». Alors qu’à Perth et dans le Nord, c’est plus roots, ils ont des accents plus forts : pour l’anglais ; c’est plus compliqué.

Mais le choix de la ville d’arrivée dépend aussi de la période à laquelle on part. Moi je suis arrivée fin mars à Perth, c’était encore l’été. Mais assez vite c’était l’hiver, et là certains matins il faisait -4°C… J’avais acheté 3 tonnes de manteaux, la température est à prendre en compte.

Perth : ville idéale pour débuter notre WHV Australie

La skyline de Perth : accessible par bateau !

D’un autre côté, comme tous les backpackers calculent comme ça, il y a aussi moins de travail en été. Ils arrivent tous entre décembre et février parce que c’est le moment où il y a tous les festivals, où il fait chaud, et du coup à Melbourne, il n’y a presque plus de travail. 

Parfois il vaut mieux se mettre un peu en dehors de ces deux mois où il y a toute la cohue pour avoir l’ambiance de la ville, le mode de vie de la ville, tout en en profitant autant.

Melbourne, en octobre novembre c’est génial, ou même en mars c’est bien car il fait vraiment bon et qu’il n’y a pas trop de monde…

Où et quand atterrir en Australie pour son PVT ?

Un avis sur Sydney ?

J’y suis allée deux ou trois jours.  Je n’ai pas plus accroché que ça. L’ambiance est vraiment « business », un peu « bling-bling »… C’est aussi plus cher que Melbourne. Après il y a des quartiers plus familiaux, plus cools, mais j’ai trouvé la ville un peu moins jolie, un peu moins féérique que Melbourne…

À Melbourne, il suffit de prendre un tram ou un bus et on est sur la plage avec de pingouins, ou dans un sanctuaire avec des animaux complètement dingues. Je trouvais moins ce côté à Syndney… 

Partir seul(e) en PVT : l’expérience de Maëlle

Partir seule, notamment en tant que fille, difficile ou naturel pour toi ? 

Je ne me suis pas trop posé de questions là-dessus, car je suis plutôt solitaire. Et puis quand je suis arrivée en auberge de jeunesse, j’ai tout de suite rencontré des gens super cools, on passait toutes nos soirées ensemble. Après nos routes se sont séparées, mais je parle encore avec certains.

Pour moi, voyager seule c’est mieux, mais c’est une question de personnalité je pense. Je préfère faire ce dont j’ai envie et pas forcément devoir suivre un ami, faire des compromis.

Dans un voyage, tout dépend aussi du but du voyage. Si on part pour soi, pour se découvrir, je pense qu’il vaut mieux partir seul. 

Sélection des meilleures auberges de jeunesse de Melbourne

Des conseils pour ceux qui partent seuls pour déclencher des rencontres ? 

D’abord, ne pas se mettre sur Tinder ! En France c’est une application avec laquelle on peut éventuellement se faire des potes, pas en Australie. 

À Perth, j’ai eu un peu de mal à rencontrer des gens. Bien sûr il y avait l’auberge de jeunesse, le grand classique, mais c’est vrai que pour aller sur des amitiés plus profondes, c’est plus compliqué. Mais l’avantage des auberges de jeunesse ou même des colocs, c’est qu’on se fait des potes qui ne sont pas forcément français. 

À Melbourne, j’avais aussi fait des soirées d’échange de langues. Le principe c’est que tu arrives dans la soirée, on te donne un petit drapeau qui représente les langues que tu parles et celles que tu veux apprendre, et tu vas à la rencontre des gens. C’était cool, et je me suis fait pas mal de potes à ces soirées, des gens qui sont toujours des copains aujourd’hui.

En Australie il y a des rencontres plus intéressées que d’autres !

Autre sources d’amis, il y a les groupes Facebook : Français en Australie, Français à Melbourne, Français à Perth… Alors évidemment tu rencontres que des Français, mais au moins tu te fais des potes. Moi, mes potes, c’est que des francophones. Après on était toutes d’accord de pas rester avec que des Français, on se parlait anglais entre nous… Mais ce qui était chouette c’est qu’on avait les mêmes idées de voyage.

Malgré tout je pense que c’est important d’avoir aussi des potes de la même culture. Car assez vite on s’aperçoit qu’être pote avec des australiens, c’est plus difficile qu’avec un Français ou un Européen : on n’a pas la même culture, on n’est pas éduqué pareil. Entre Européens on se comprend… Après évidemment, ça dépend des gens… Mais globalement, les Australiens c’est des rencontres mais dans la profondeur, quand on a des problèmes dont on veut parler… On ne se comprend pas vraiment.

Le niveau d’anglais pour l’Australie

Parler anglais, est-ce que ça a été un problème pour toi ?

Je n’ai pas fait de TOEIC nu de TOEFL, je n’en a pas eu besoin dans ma scolarité. Mais quand j’ai passé mon BTS, à l’oral j’ai eu 17 ou 18 sur 20. Donc je n’étais pas parfaite, mais je me débrouillais plutôt bien en anglais.

Cela dit j’ai croisé des gens en Australie qui ne parlaient pas très bien. Je me rappelle d’un Italien qui savait juste dire « Hello ». Quand il est arrivé, on se mettait tous avec lui, on prenait les téléphones avec google translate et on commençait à parler comme ça, il y en avait toujours un qui avait des bases d’italien et qui lui disait, tu vois, tel mot c’est tel mot en anglais… Et bien, d’après ce qu’on m’a dit, il s’est bien débrouillé. Je crois qu’il a surtout travaillé à la plonge et dans des fermes, mais il paraît qu’à la fin il parlait vraiment anglais.

Tout ça pour dire que je pense qu’il n’y a pas vraiment de niveau où on peut se dire « c’est bon je peux partir ». Après c’est sûr que quand on sait qu’on part en Australie, il vaut mieux prendre une semaine pour regarder des vidéos Youtube, regarder des films ou des dessins animés qu’on connait par cœur en anglais, même sous-titrés en français s’il le faut. Ça aide à comprendre un minimum quand on arrive. Après le reste, ça vient, comme tout.

10 méthodes pour vraiment améliorer son anglais avant le départ

Trouver un job en Australie

L’embauche dans la restauration : facile ou non ?

Ce que j’avais fait, c’est que j’avais imprimé des CV en France. Je suis arrivée à Perth à 6h du matin le premier jour, je me suis posée un peu à l’auberge de jeunesse, et je suis partie tout de suite après déposer des CV.

J’étais en mode warrior, le changement d’horaires c’est pas grave, let’s go, faut trouver du taff ! Je pense que c’était bien parce que je me suis mise direct dans le bain. Même si le soir j’ai pas fait de vieux os… 

Après coup je me suis aperçue que le CV ne servait pas à grand chose. Au final, il vaut mieux l’envoyer par mail. Les Australiens sont très assez branchés sur le côté technologique, contrairement à la France où on demande encore le CV et la lettre de motivation…

L’avantage du mail, c’est qu’on peut quand même faire du porte à porte. On dit qu’on a son CV sur son téléphone, on l’envoie à la personne sous ses yeux, avec un petit mot de motivation qu’on copie colle en joignant son CV.

Ton premier taf, tu l’as trouvé comment ? 

En plus de faire du porte à porte j’avais aussi mis une annonce sur Gumtree. Finalement, c’est là que j’ai trouvé mon taff. D’ailleurs j’avais eu un peu peur, car ce n’était pas à Perth même mais à trois heures de route. L’employeur est venu me chercher, je me disais, pourvu qu’il m’emmène vraiment à son taff… Ca fait un peu peur !

Du coup j’avais prévenu les personnes de l’auberge de jeunesse que je partais, j’avais donné le numéro du gars, la plaque d’immatriculation… Il y a des petites sécurités à prendre, surtout quand on est une fille. Et ces petites précautions provoquent les rencontres et l’entraide, c’est top ! Au final il m’emmenait bien au boulot :)

À Melbourne, mes différents boulots je les ai trouvés en faisant du porte à porte, ou parfois sur le groupe Facebook des Français à Melbourne. Il y en a, quand ils quittent leur emploi, qui aident leur patron à chercher quelqu’un quand ils s’entendent bien avec, et qui postent une annonce sur ces groupes… Donc je disais que les des méthodes, c’est vraiment ces groupes et le porte-à-porte.

As tu des conseils sur le CV à l’Australienne ?

Sur le CV, il ne fait pas hésiter à un peu « enjoliver ». Surtout en tant que barista parce que souvent ils demandent un minimum de deux ans d’expérience. Mais si personne qui nous donne notre chance on n’aura jamais deux ans d’expérience ! Il y a toujours un essai pour un boulot donc tant qu’à faire, quand on sait qu’on est capable sur telle ou telle tâche, il vaut mieux mentir sur le CV.

Il faut croire en ses capacités, et faire toutes les portes. Par contre Australie, pour le service, il faut absolument savoir tenir trois plats : à moins que vous sachiez le faire, il faut éviter de se présenter comme serveur si on ne sait pas le faire

Après, tout peut se tester. Comme dit mon père : « le non tu l’as déjà, le oui tu l’as peut-être ». Donc des fois il vaut mieux tester, y aller franco, et au moins on voit leurs attentes, ce qu’ils demandent ou pas, ce dont on est capable. 

CV australien : guide de rédaction et exemples gratuits

Sinon, il faut savoir que le diplôme français ne les intéresse pas beaucoup. Il faut vraiment mettre les compétences les plus importantes pour eux. Par exemple, dans la restauration, ça va être de dire qu’on est serviable, souriant, ponctuel, (ils détestent ça les retards !), autonome… Je pense que ça fait partie des qualités qu’ils recherchent, avec la rapidité. Même si la rapidité, ça a pas trop de sens de le marquer sur un CV, il faut plutôt le prouver. 

Pour ma part j’ai fait 11 jobs différents, en neuf mois, car je voulais découvrir les différents cafés. Du coup j’ai évité de montrer que je changeais souvent : je marquais juste un ou deux tafs, mais je les faisais durer trois mois. 

As tu fait des entretiens d’embauche, comment ça se passe ? 

En général, tu rencontres la personne. Ils voient déjà comment tu es, déjà, comment tu te présentes. Par exemple, ça ne sert à rien d’aller dans un restaurant entre 11h et 13h : on n’a pas envie de te faire faire un essai car si tu viens à cette heure, là c’est que tu n’as rien compris au métier ! 

Donc tu te présentes, et ils te donnent un rendez-vous pour un essai. Dès qu’on convient, il y a presque toujours un essai.

Quand tu cherches un poste précis c’est bien de regarder sur la porte, voire même sur Instagram… D’ailleurs Instagram, ça peut même permettre de trouver avant de partir, de ne pas attendre d’être sur place.

Est-ce que tu conseilles une tenue particulière ? 

Il y a un seul boulot où ils m’ont demandé une tenue particulière. Mais en général on peut s’habiller comme on veut, surtout en tant que barista, les baristas sont un peu plus libres.

Certains coffee shop où ils ont des codes couleur mais c’est très simple : ça va être un jean et un t-shirt d’une couleur particulière… Dans les cafés, ils sont plutôt cools.

Par contre dans la restauration c’est plus contraignant. En général, si je dis ne pas de bêtises, c’est haut blanc style chemise, pantalon noir, chaussures noires.

Et le salaire dans tout ça. Tu étais bien payée ?

Ca dépendait de l’endroit où j’étais. Plus on est dans un petit patelin, plus on sera payé. Mais pour évaluer la paie il faut aussi voir si on est nourri ou logé. Car par exemple, j’ai travaillé dans un hôtel, qui en plus de mon boulot dans le restaurant m’avait proposé de nettoyer des petits bungalows. Dans ce boulot j’étais nourrie et logée, donc j’étais payée 25 AU$ de l’heure mais si on ajoute la nourriture et le logement, ça fait un peu plus !

À Melbourne, comme il y a beaucoup d’étudiants et de backpackers, on est moins bien payés, comme dans toutes les grandes villes j’imagine. On est plus autour de 18 AU$ de l’heure, et la vie est plus chère. Parce qu’évidemment, un appartement en plein centre de Melbourne ou dans un petit village perdu, ça ne coûte pas la même chose. Par contre dans les grandes villes, l’avantage c’est qu’on peut cumuler plusieurs boulots. Moi à un moment donné, je faisais autour de 70h par semaine avec 3 boulots différents

Un barista est mieux payé qu’un serveur, c’est pour ça que beaucoup de backpackers veulent faire ce métier. Mais il faut être bon : meilleur on est, meilleur sera le salaire, puisqu’on pourra aller dans des cafés plus haut de gamme. Pour donner un ordre d’idée, dans le denier café où j’ai travaillé, j’étais payée 20 AU$ de l’heure. 

Un autre exemple de travail que j’ai fait, c’est de garder une maison et d’accueillir des étudiants, leur montrer la ville, leur faire à manger… J’étais logé nourrie, donc même si je n’étais pas payée je faisais ce petit truc-là en plus de mon boulot, et ça mais faisais économiser les 150 € par semaine de logement,  plus les 50 € de nourriture… À la fin, on s’y retrouve !

Autre option, plutôt pour les garçons (en général ils ne prennent pas trop de filles), c’est la construction. C’est ultra bien payé, je crois que c’est autour de 40 AU$ de l’heure. C’est physique, mais au moins niveau argent, tu es tranquille !

Trouver un job en Australie : le guide complet

Pour trouver du travail, as-tu utilisé d’autres sites que Gumtree ? 

Non. Comme je disais, pour la restauration, on se sert du porte-à-porte, et beaucoup des groupes Facebook. Celui qui s’en va d’un boulot met souvent l’annonce sur les groupes  Français en Australie, Allemands en Australie…

D’ailleurs, il ne faut pas hésiter à se mettre sur les groupes des « nationalités concurrentes », ça sert ! Mais c’est vrai que pour la restauration, l’idéal c’est le porte-à-porte. 

Est-ce que la manière dont on travaille en Australie est différente de la manière dont on travaille en France ? 

Au niveau de la restauration, ce qui est très important c’est le respect des horaires et des règles ; les choses se mettent à un endroit, pas à un autre. Ils sont très carrés là-dessus… Le service client est très important pour eux, donc il faut être très agréable, très accueillant, très souriant. Par contre s’il y a un client irrespectueux, le patron se mouillera toujours pour l’employé.

En terme de service, il faut être très rapide : moi, ils m’ont toujours dit que j’étais lente alors qu’ici je suis trop rapide. Il faut voir les moindres détails, les bouteilles d’eau dès qu’elles sont moitié vides il faut les re-remplir… 

Les congés, il y en a, je crois que c’est un ou deux jours. Après si on demande à travailler, ils nous font travailler ; Ils ne lésinent pas sur le travail, ils travaillent vraiment beaucoup.

L’après PVT Australie

Au retour, est-ce que pour toi ça a été simple de valoriser ton expérience pro ? Est-ce que dans ton cas ton expérience australienne a été un atout ? 

Pas vraiment. Des gens qui reviennent d’Australie et disent qu’ils sont barista, il y en a plein. Du coup ça reste quand même « ok c’est cool mais montre moi ce que tu sais faire »…

Ce qui peut aider, c’est le niveau d’anglais. On a vécu dans un pays anglophone, donc ça montre qu’on a un bon niveau. Il y a aussi le fait d’être partie seule, de se débrouiller dans un pays étranger qui montre un côté de la personnalité qui peut être mise en valeur. Après évidemment, ça dépend dans quoi on cherche…

Niveau finances, est-ce que tu es rentrée avec plus d’argent ? 

Ca a été la catastrophe ! J’ai dépensé la moitié de mes économies en Australie… Car une fois qu’on se fait des potes, on sort le soir, et avec les cocktails à 10 €, ça va vite !

Même si on partage pour payer moins cher, entre les soirées et la nourriture qui coûte cher, les brunchs dans le coffee shop le dimanche, les cafés à 5 €, ça fait cher… Et si on veut voyager aussi, visiter aussi, on dépense l’argent.

Une dernière question : un conseil que tu aurais aimé avoir ? 

Pas vraiment parce que j’aime bien chercher par moi-même. Chacun fait son expérience, c’est bien d’avoir des conseils, mais il y a aussi la réalité du terrain, qui change chaque année, selon les caractères, la personne, l’envie…

Je pense que les conseils sont bons à prendre, mais il faut aussi se faire sa propre expérience et ne pas hésiter à suivre son instinct !

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Antonin

Je suis l'ancien et le sage du duo, ou pas... 30 ans fêtés chez les kangourous, en me jetant dans le vide à 4500m d'altitude au dessus de Rainbow beach pour l'anecdote. J'ai aussi eu une histoire d'amour de 4 ans avec Montréal qui fut l'occasion de vadrouiller sur ce nouveau continent : le Pérou, les Rocheuses, l'Ouest américain, l'Alaska... J'ai tenté l'aventure australienne pour m'offrir un grand bol d'air et de découvertes! Pari gagné...

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mia
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mia
8 avril 2022 12:46

Hello ! l’aventure barista me tente également.
Un café à conseiller pour une première expérience ?
Merci à toi

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