Nous y voilà, vendredi 30 mai, jour de mon 26ème anniversaire, je m’offre ce magnifique cadeau : un voyage d’un an à destination du Canada. Pas le temps de me remettre de mes émotions que le voyage commence à vitesse grand V.
Toronto : la petite New York
Après un long moment passé au service de l’immigration je me retrouve à attendre ma valise. J’interpelle la personne à ma droite afin de lui demander l’emplacement de la navette pour le centre-ville :
— « Excusez-moi, savez-vous où est ce que je peux prendre la navette pour le centre-ville ? »
— « Vous allez en centre-ville ? Où allez-vous exactement ? »
Je lui montre donc la brochure de mon auberge de jeunesse et là, il me dit :
— « J’habite à 200 mètres de votre auberge, je vais vous déposer. »
Ce voyage commence de la meilleure des façons…
Fraîchement arrivé à l’auberge de jeunesse, et ayant à peine eu le temps de rencontrer mes colocs de dortoir, qu’ils m’embarquent déjà pour mon premier match de baseball. Bières, hotdogs, kiss moment, le vrai show à l’américaine commence … Celui que je souhaitais tant découvrir. Quelle belle journée d’anniversaire.
Ne restant que deux jours à Toronto, je profite donc du week-end pour découvrir cette magnifique ville sous un soleil d’été, car la prochaine fois que je reviendrai ici , la ville sera sûrement sous la neige. Je prends donc mon courage à deux pieds et je m’en vais visiter la plupart de la ville à une cadence de marcheur professionnel.
Help Exchange (HelpX) : l’immersion totale
Je quitte donc Toronto pour rejoindre Guelph, petite ville pavillonnaire de 200 000 habitants. Propre au style nord-américain avec des grandes avenues, « road », parallèles et quadrillées tel un échiquier géant où on arbore fièrement son patriotisme avec le drapeau national planté sur la pelouse devant la maison. Une ville à la Desparate Housewives où pendant un mois, je vais vivre ma première expérience HelpX chez James et Meera.
HelpX est un système très simple de volontariat. En échange d’un travail que vous devez fournir (généralement, 20 heures par semaine), on vous offre le confort d’une maison ainsi que vos repas. Les tâches, les heures de travail ainsi que les jours de repos sont propres à chaque hôte. Ici, c’est très simple : une liste de tâches à effectuer dans la semaine (entretien du jardin, repeindre la terrasse, nettoyer le sous-sol, etc.) m’est donnée le lundi matin. Après, c’est à moi de m’organiser. J’ai donc choisi d’effectuer mes tâches du lundi au mercredi, afin pouvoir bénéficier de mes cinq jours off consécutifs et ainsi avoir, une plus grande liberté de mouvement si je souhaitais partir plusieurs jours.
La première chose frappante ici, c’est bien sûr la légendaire convivialité des Canadiens. À peine ai-je eu le temps d’ouvrir une carte qu’une personne est venue me demander si j’avais besoin d’aide. Que demander de plus ? Mais où suis-je ? Au paradis ? Non, mais a doit certainement y ressembler. Je vous vois déjà en train de souffler, murmurant dans votre barbe que j’idéalise cet endroit, car je le vois avec les yeux d’un touriste. Vous n’avez pas tout à fait tort, mais croyez-moi, je vois ce pays avec les mêmes yeux avec lesquels je voyais la France avant mon départ…
Qui a laissé le robinet ouvert ?
Après avoir arpenté la ville dans tous les sens pendant deux semaines, je décide de partir à la découverte des chutes du Niagara avec Sharon, une personne rencontrée récemment et qui m’a gentiment proposé de m’emmener à Niagara puisqu’elle effectue le trajet chaque lundi.
Attraction incontournable pour le touriste que je suis, ne l’oublions pas. Je me paye donc une excursion à bord du fameux bateau « Maid of The Mist » qui m’amène au pied des chutes, vêtu de mon poncho ciré jaune canari. Attention sensation humide garantie. Après cette magnifique douche naturelle, je commence à visiter la ville de Niagara, car celle-ci est très atypique, notamment sa rue principale « Clifton Hill » qui ressemble à un parc d’attractions. Il y a tout le long de la rue, des attractions et des fast-foods, des néons et des enseignes lumineuses. Imaginez donc, une fête foraine géante.
Mais pas le temps de tout essayer, je récupère le vélo que Sharon m’a prêté et je pars en direction de Niagara on the Lake, petite ville touristique à 30km d’ici en passant, comme tout bon Français, par la Winery Road avec dégustation des vins locaux. Constat : rien de vaut le vin français … Cocorico !
Salut Dorian,
Je suis tombée sur ton article en cherchant des idées pour les bagages à emporter en Helpx. Déjà au Canada il me faut décider quoi laisser chez des amis et que prendre avec pour partir en helpx l’hiver.
De plus : helpx, besoin d’une voiture ou pas ? Tu as l’air d’avoir pas mal bougé, de notre côté nous avons peur de nous retrouver emprisonnés sur des routes sans accès direct à la ville et sans possibilité de faire des choses durant nos days off.
Salut Dorian, je vois que les jours passent et que tu ne manques pas d’occupations diverses et intéressantes. Un voyage aux contours sympathiques et alléchants. C’est un plaisir pour moi de découvrir ton périple Canadien et les photos, en accord avec le texte que tu nous soumet, nous apporte un complément invitant à faire, pourquoi pas un de ces quatre, le voyage vers là-bas. Continues à nous envoyer des infos et des photos, beaucoup de photos si tu peux… Merci à toi de penser à nous en faire profiter ( Merci Kowala) :-p À bientôt donc pour la suite, profite… Lire la suite »