Quitter mon lit king size, vraiment, je suis obligé ? Et oui, après 3 semaines à profiter de notre Helpx, il nous faut reprendre la route avec en point de mire Brisbane et nos amis franco-australiens, avant de trouver un boulot pour renflouer un peu les caisses.
Le Kowagon est comme nous, il ne semble pas être prêt à abandonner le confort de Larnook. Au test de la veille, le démarrage n’était pas concluant. Mais notre ami Shane a toujours une solution en tête, il trouve moyen de brancher notre roulotte sur le 220V de la maison et le lendemain, le moteur ronronne à nouveau.
Cette fois c’est bien le moment du départ, le lézard palace est à peu près terminé, la plateforme vue sur rivière est achevée, les trois quarts des (saletés de) Lantanas sont arrachés et nous avons planté nos deux arbustes dans le jardin, symboles vivants de notre passage.
Escale à Nimbin : la ville la plus perchée d’Australie
Après les au revoir de circonstances, jamais évidents, car on s’attache vite à ces sacrés Australiens, nous roulons au hasard dans les valons de l’arrière-pays de la Gold Coast.
Nous faisons une première halte à Nimbin. Pour ceux qui ne connaitraient pas, Nimbin est l’enclave hippie du New South Wales qui résiste encore et toujours à certaines lois du pays. C’est le point de rendez-vous des amoureux de la nature, de l’herbe et des champignons, et de leur consommation bien évidemment.
Au premier abord, on apprécie l’endroit pour toute sa décoration excentrique et haute en couleur, ou encore son petit musée assez psychédélique ou se mélangent les récits des combats pour la dépénalisation de Marie-Jeanne, la Joconde enfumée et un vestige de Combi Volkswagen.
On trouve aussi dans l’unique rue de la ville quelques magasins d’artistes locaux plutôt originaux, l’art se retrouvant jusqu’au milieu de la route, un artiste ayant décidé de décorer chaque nid de poule et ornière de la route. Pratique et marrant ! Mais la petite bourgade commence à souffrir de sa réputation.
Comme ailleurs, cette jolie utopie a pris les parfums d’un juteux business qui enlève un peu d’authenticité à l’endroit. Bref, on n’est pas encore à Amsterdam, mais on y vient tout doucement… Si vous trainez dans cette région aux environ de début mai, vous pourrez également participer au fameux Mardi Grass Festival et débattre autour d’un verre, et sûrement d’un cône, sur la dépénalisation et autres sujets fumeux..
Direction Byron bay
Ne désirant pas rester perchés éternellement sur les sommets de Nimbin, nous reprenons notre bonhomme de chemin vers l’océan. Notre prochaine étape n’est rien d’autre que la réputée Byron Bay.
C’est une destination incontournable de la côte Est, une escale célèbre pour ses paysages idylliques, sa population à consonance hippie et ses vagues capables de rassasier les surfeurs affamés.
Redescendus de nos collines, nous traçons directement vers l’une des attractions principales de la ville : le phare et sa balade le long du littoral. C’est un endroit à ne pas rater, particulièrement au coucher du soleil. Les promeneurs et photographes en herbe pourront alors régulièrement se délecter de ciels hauts en couleur.
La balade mène également jusqu’au point le plus oriental de l’Australie. Après l’extrême sud, nous voici à l’extrême Est de l’Australie (je doute que nous puissions faire les 4 points cardinaux de l’Australie, à regret !). C’est aussi un point de vue reconnu pour l’observation des dauphins et des baleines lors de leur migration en hiver.
D’un point de vue pratique, il existe un parking gratuit, mais réduit à 70 m sous le phare. La marche depuis la plage est plus longue, un peu plus d’une heure, mais vaut vraiment l’effort !
La vie à Byron : soirées, détente et insouciance
Régalés par ce spectacle d’arrivée, nous retournons vers le centre-ville et trouvons place sur le parking de la main beach, à 30 m de la plage. L’endroit n’est pas dur à trouver, il suffit de s’insérer dans la longue brochette de vans qui est déjà sur place.
Nous resterons finalement 4 jours à Byron, une durée idéale pour profiter de son atmosphère relax, de ses plages et de ses soirées festives. Tout est prétexte à l’organisation de la soirée ici, un peu à la manière d’une Costa del mar. Il suffit de se dorer la pilule sur la plage une après-midi pour s’en rendre compte : plusieurs bancs de minettes en mini-shorts viendront vous aborder tout sourire pour vous offrir une entrée gratuite au Cocomangas ou au Cheeky Monkeys, les clubs locaux.
Nous n’avons pas testé les soirées t-shirts mouillés du Cheeky, on se sentait un poil trop vieux pour ça (c’est grave docteur ?). En revanche nous avons profité des happy hours du balcony et de son balcon (comme son nom l’indique) tout confort, et des soirées avec musique live bien sympa. Tous les accrocs à la vie nocturne devraient être rassasiés ici.
Nous avons aussi fait la rencontre de deux autres Frenchy à Byron, nos voisins de camping/parking. Ce fut l’occasion de partager nos bons moments du voyage, mais aussi de retrouver quelques réflexes oubliés, comme la sortie du bon vieux jeu de carte. Leur rencontre a aussi provoqué notre premier test du fameux Goon, le vin ultracheap qu’on dit être à base de poisson. Nous y avions survécu jusque-là. Nous pouvons maintenant bien confirmer que c’est assez dégueulasse, même si ça peut désaltérer par une chaude après-midi. ;)
Notre escale à Byron Bay se terminera comme elle a commencé, mais en mieux : une sortie surf avec en point de mire la plage de sable fin et un coucher de soleil sanguinaire. Le genre de moment où le temps s’arrête. Ça donnait presque envie d’y rester une semaine de plus… Mais nous étions attendus, là-haut vers Brisbane.
Wahou, geniallissime! Vous nous attendez pour la crémaillère hein, obligé! ;)
Keeeuuua ?! Ça fait plaisir d’avoir de vos nouvelles un peu, surtout des bonnes comme ça. Mais me dit pas que t’es en train de peindre la chambre du bébé sinon je pleure :)
hou oui…..bien vu…la saison des terrasses à repris….c’est pas mal ça…..Lire la suite sur facebook
A qui le dis tu, c’est horrible! ;) En tout cas tu lis super vite, a peine eu le temps de publier^^ J’ espère que ça va a Marseille! La saison des terrasses a du reprendre, ça nous manque!! bise, Anto
ça à l’air trop dur votre vie… ;)