Le Helpx, c’ est peut-être le meilleur moyen d’apprécier cette fameuse façon de vivre à l’Australienne ! Ce réseau d’échange vous permet de vivre avec des Australiens, de partager leur quotidien. Comment fonctionne le Helpx, quelles différences avec le Wwoofing, on vous explique tout.
Grâce au réseau Helpx, nous avons vécu des expériences qui resteront parmi les plus mémorables de notre road trip australien : vivre dans une maison de 150 m2 avec piscine intérieure pendant plus d’un mois sans débourser un dollar, participer à des barbecues gargantuesques, s’offrir un petit spa accompagné d’une coupe de champagne trois fois par semaine, fêter un Noël déjanté sous 35 degrés à l’ombre. Et j’en passe… Il est donc tout naturel que nous vous faisions maintenant profiter de ce super concept
HelpX, Woofing!? Qu’est ce que c’est ?
Les réseaux Helpx et Wwoofing sont des réseaux de volontariat qui permettent notamment de vivre chez l’habitant en échange de quelques heures de travaux quotidiens (entre 3 h et 5 h/jour en moyenne). C’est un excellent moyen pour s’immerger dans la culture d’un pays tout en préservant ses économies pour la suite du voyage.
Helpx, Woofing, Workaway : les plateformes pour vivre et travailler chez l’habitant
Les jobs et activités classiques en Helpx
Ces boulots peuvent être très divers. Le plus souvent, il s’agit de travaux de jardinage (tondre, désherber, débroussailler, réparer des clôtures, etc.) ou de construction (peinture, maçonnerie, etc.).
On trouve aussi de nombreux échanges où vous aurez à garder les animaux des propriétaires (chiens, vaches, cochons et chevaux, mais aussi chameaux, crocos, ou kangourous, oui ça existe !). On vous demandera aussi parfois de vous occuper de leurs enfants, à la manière d’une fille au pair.
Les expériences de travail sont extrêmement variables et c’est tant mieux. Sachez également que les hôtes ne cherchent pas spécialement des personnes qualifiées. Bien sûr, si vous êtes doué en plomberie ou avec les chevaux, ça peut être un avantage, faites-le savoir sur votre profil ou à vos contacts.
Qu’obtient-on en échange de ce travail ?
En échange de ces heures de travaux quotidiens, vous serez donc logés et nourris chez votre hôte. Là encore, chaque situation est différente. Vous dormirez parfois dans une chambre de la maison (comme c’était le cas dans notre Helpx 5 étoiles au sud de la Gold Coast), vous aurez parfois votre propre maison ou appartement comme ce fut notre cas dans les Adélaïde Hills.
Certains offrent des logements plus rudimentaires avec des caravanes installées dans le jardin (ça ne vous changera pas trop de votre van). Il y’a aussi des logements qui valent le détour, j’ai par exemple vu une annonce où le propriétaire logeait ses « helpers » dans des wagons de trains aménagés. Bref, les options ne manquent pas.
Pour les repas, vos hôtes vont proposeront parfois de taper dans leur frigo, dans d’autres cas ils vous feront les courses et vous vous débrouillerez pour cuisiner par vous-même. Le plus souvent, vous mangerez avec l’hôte ou la famille, une bonne occasion pour leur préparer de temps en temps un petit repas « à la française », ils adorent ça ! (on vous conseille une soirée crêpes, ou une petite quiche lorraine).
Tout savoir sur le HelpX
Le réseau HelpX s’appuie sur un site où se retrouvent les hôtes (hosts) et les aides (helpers). Vous devrez, dans un premier temps, vous inscrire sur le site www.helpx.net et créer votre profil.
Combien ça coûte ?
L’inscription est gratuite, et vous pourrez ensuite accéder aux profils restreints des hôtes. Pour accéder à leurs coordonnées complètes (indispensables pour les contacter) ainsi qu’aux commentaires souvent utiles des autres helpers, vous aurez à souscrire à l’option Premium. Celle-ci coûte 20 euros, est valable pour 2 ans et pour une ou deux personnes. Honnêtement, par rapport à ce que vous pouvez recevoir, ces 20 € sont une bouchée de pain, il n’y a aucune hésitation à avoir selon nous !
Combien de temps faut-il rester ?
En général, on n’utilise pas le réseau HelpX pour être dépanné une nuit par-ci par-là. Les hôtes vous demanderont en général de rester un minimum de 5 jours à une semaine. Et si le courant passe bien, l’aventure peut se prolonger sur plusieurs mois. Parfois, croyez-nous, on a même plus envie de partir ! Quoiqu’il arrive, vous n’êtes liés à aucun contrat.
Nos bonnes pratiques du Helpx
- Comme pour le couchsurfing, faites un profil le plus détaillé possible, rendez-vous attractif, parlez de vos passions, de votre voyage, donnez l’adresse de votre blog si vous en avez un. Et bien sûr, essayez d’écrire le tout dans un anglais correct. On ne vous demande pas du Shakespeare, mais à l’époque de google traduction, on peut tous s’en sortir !
- Contactez plusieurs hôtes à la fois pour avoir plus de chances de recevoir une réponse positive. Mais attention, personnalisez absolument vos messages, utilisez le nom des hôtes, montrez que vous avez lu leur profil. Plusieurs hôtes chez qui nous avons vécu nous on dit qu’ils répondaient à toutes les demandes sauf celles qui étaient trop génériques ou semblaient provenir d’un robot. Normal vous me direz !
- Contactez les hôtes qui vous intéressent suffisamment à l’avance pour qu’ils puissent s’organiser. Un délai de 2 à 3 semaines est en général idéal. Vous pouvez aussi contacter des hôtes encore plus en amont, avant même d’arriver en Australie si vous voulez. Mais ne vous attendez alors pas à un oui définitif, ça sera plus pour faire connaissance et vérifier que l’HelpX correspond bien à vos attentes ou envies.
- Les évaluations fournies par les précédents helpers peuvent être très utiles pour se faire une idée complémentaire du travail demandé par l’hôte ainsi que sur la qualité de ce qu’il offre en échange. Ne fuyez pas pour autant face à un profil sans évaluations, des perles se cachent parfois dessous !
Tout savoir sur le Wwoofing
Le Wwoofing est le réseau des travailleurs volontaires dans les fermes biologiques (Willing Workers On Organic Farm). C’est une alternative à l’HelpX que nous n’avons pas testée nous même, mais dont certains de nos amis sont aussi accrocs.
La première différence est qu’après l’inscription sur le site, vous recevrez un guide imprimé où seront répertoriées toutes les fermes organiques du réseau. Pensez donc à souscrire, de préférence avant le départ, pour recevoir ce guide à votre adresse en France.
Les différences entre Wwoofing et HelpX
- La souscription au Wwoofing en Australie est un peu plus chère : 70 $ l’année pour une personne (Ou 120$ pour deux personnes voyageant ensemble), à comparer avec les 20 $ pour le helpx, valable 2 ans et disponible pour les couples ou amis,
- le réseau du Wwoof est en revanche un peu plus vaste, du fait de sa plus grande ancienneté, (Note : En 2019, ce n’est plus le cas ! Le Helpx s’est largement répandu, avec plus de 8700 annonces contre 4019 pour le réseau Wwoof)
- le réseau Wwoof, comme son nom l’indique, est plus orienté vers l’agriculture bio et les travaux extérieurs. Mais ceci semble être de moins en moins vrai et les taches semblent se diversifier à la manière de ce qu’on retrouve dans l’HelpX,
- des retours qu’on a eus, il nous semble que les journées de travail des wwoofers étaient en général un peu plus longues que celles des helpers. D’accord, pas d’accord ? Parlez-nous de vos expériences !
Le Helpx pour le renouvellement du visa PVT en Australie
Le gouvernement australien a décidé de modifier sa loi concernant les possibilités de renouvellement du Visa WHV en Australie. Dans ce nouveau texte de loi, les expériences en Helpx et Wwoofing ne peuvent malheureusement plus être prises en compte à partir du 31 aout 2015 pour valider le renouvellement du PVT (à moins de disposer de fiches de paye au salaire minimum, chose qu’on obtient rarement dans le cadre de ces expériences, c’est un peu l’opposé du principe…)
Le Helpx, en résumé
Selon nous, tout backpacker qui débarque en PVT ou Working Holiday devrait s’offrir une expérience HelpX ! Pourquoi ? Parce qu’elle permet :
- De découvrir la vie locale, la vraie,
- de s’améliorer grandement dans la langue du pays (l’anglais bien sur, ou même le slang en Australie),
- d’apprendre de nouveaux métiers, de se découvrir de nouvelles passions,
- de tisser des liens forts avec des locaux,
- d’ouvrir son réseau pour éventuellement dénicher un job,
- de ne rien dépenser, ni en nourriture ni en logement.
D’autres questions sur ces plateformes de volontariat et ce mode de vie ? Des expériences de Wwoof ou de HelpX à partager avec nous ? D’autres recommandations pour ceux qui veulent se lancer ?
On sera ravi de lire tout ça !!! Alors partagez cet article s’il vous a plu et dites-nous toutes vos pensées dans les commentaires :)
Bonjour,
J’ai demandé un congé sabbatique de 6 mois et je compte partir en Australie pas forcément pour travailler mais je pensais faire soit du Wwoofing ou HelpX que je viens de connaître.
Par contre je ne trouve pas l’information concernant le PVT. Ce dernier est obligatoire pour faire du WWOOFing ou du HelpX ?
Sur certains sites il est indiqué que non et d’autre oui, je suis donc un peu perdu.
Si quelqu’un a l’information je suis preneuse :)
Merci beaucoup
Salut Bénédicte, Les règles du visa nécessaires pour faire du Wwoofing ou Helpx (ou du volontariat en général) varient d’un pays à l’autre et ne sont effectivement pas toujours simples à trouver. On en parle plus en détail dans notre guide du volontariat à l’étranger et notre article sur les alternatives au PVT pour travailler. Concernant l’Australie, le travail en tant que bénévole ou volontaire est toléré avec un visa de tourisme mais avec des conditions strictes. Il faut que le travail : Ne soit pas payé (c’est ok si tu reçois des repas ou un hébergement), ne remplace par… Lire la suite »
J’ai 44 ans et de madagascar puis je le wwoofing ou helpx en australie ou nouvelle zelande
Bonjour, je suis en train de tout lire pour préparer mon PVT. Je voulais savoir, le Helpx et le Wwoofing sont rémunérés ?
Hello Mathis, Tu as bien raison de te renseigner avant le départ ! Concernant la rémunération, non, le principe même du Woofing et Helpx est un échange de services : hébergement et/ou repas de ton hôte contre un coup de main sur divers travaux (jardinage, construction, garde d’animaux et autre). Il y a parfois (mais c’est rare) des hôtes qui donnent un peu d’argent, parfois quand ils n’offrent pas le couvert, mais jamais l’équivalent d’un salaire. Ces volontariats sont surtout excellents pour te mélanger avec la population locale et pratiquer l’anglais (ou le slang ;). Tu n’auras aussi quasi aucune dépense donc… Lire la suite »
Hi,
Ma mère a 45 ans, peut-elle faire du woofing ou être helper en Nouvelle-Zélande ?
Est-ce seulement réservé à des « jeunes » entre 18 et 30 ans ?
Nous n’avons trouvé aucun information à ce sujet concernant les gens plus vieux, car si il est nécessaire d’avoir un PVT, ce n’est pas possible pour les plus de 30 ans.
Merci de me répondre.
Jade.
Hello Jade, elle en a tout a fait le droit, mais dans le cadre d’un visa touristique, cela reste soumis à conditions (il ne faut pas que cela devienne l’activité principale de son séjour ni qu’elle occupe un emploi qui aurait pu être rémunéré). Concernant son âge, c’est autorisé aussi, mais elle aura peut-être plus de mal à trouver des intéressé car les tâches sont souvent physiques.
Merci pour ta réponse Kevin. Donc en négociant avec les hôtes il est possible de faire du Woofing avec un visa touriste si j’ai bien compris. Ma mère ayant été guide de montagne, a une excellente condition physique et elle est même plus forte que des jeunes de 20 ans ! :-)
Parfait alors! L’helpx est un excellent moyen de faire des recontres ;)
Et juste pour compléter la réponse, tu peux retrouver toutes les conditions officielles de droits liés au visa sur le site du Wwoofing ici et sur le site du gouvernement ici.
Bon Wwoof à toutes les deux alors !
j’ai 84 ans et ma petite fille de 25 ans va partir en australie en septembre…. vos impressions
m’ont rassurée!!!! mais ce temps passé ailleurs vous permettra t’il d’apprécier votre retour en
France si besoin est ?
Bonjour Denise, une chose est sûre, le voyage ouvre l’esprit. Et s’éloigner du nid nous a permis de mieux l’apprécier par la suite… Même si s’ouvrir au monde offre de nouvelles perspectives et invite à en découvrir toujours plus, on réalise que notre chez nous n’est pas si mal ;)