Les clés du succès pour se démarquer et trouver du travail au Canada : savoir ce qu’on veut, être prêt à repartir à zéro, et connaitre les leviers de ce marché du travail canadien. Prêt à oublier tout ce que vous pensiez savoir ?
Plus facile de trouver un job une fois au Canada ? Oui et non ! Oui pour des offres d’emplois nombreuses, un marché du travail plus flexible, des employeurs plus prêts à vous laisser une chance. Non car la concurrence est féroce, les emplois pas toujours au niveau de nos espérances, et parce qu’au début d’un PVT, on ignore tout des bonnes et mauvaises pratiques pour trouver un emploi au Canada.
Préparer sa recherche d’emploi
Bien qu’il soit possible de vous en sortir en commençant vos démarches à votre arrivée au Canada, plusieurs étapes peuvent être préparées avant le départ afin de trouver un emploi plus rapidement.
On entend souvent que le Canada est un eldorado, qu’il nous attend les bras ouverts avec un travail à nous offrir, c’est faux. Je suis partie avec cette idée en tête que tout serait plus facile une fois sur place, mais sans motivation ou persévérance, comme partout ailleurs, ce sera difficile. Il ne suffit pas d’avoir un beau diplôme en poche pour décrocher un boulot en un claquement de doigts, du moins dans son domaine d’étude.
Une fois conscient de la réalité des choses, il est temps de mettre toutes les chances de votre côté pour vos recherches.
Définissez vos secteurs de recherche
Votre recherche dépendra énormément de vos objectifs et de ce que vous souhaitez faire de votre année PVT. Plusieurs critères se distinguent :
- Petits boulots ou emploi pérenne dans son secteur de compétence ?
- Côté anglophone ou francophone ?
- Ville, campagne ou montagne ?
- Miser sur l’expérience professionnelle ou le voyage pur ?
En répondant à ces questions, il sera plus simple de vous faire une idée de vos axes recherche sur place.
Identifiez votre poste et les perspectives d’emploi dans votre secteur
Votre meilleur ami sera le site Guichet-Emplois et son outil Explorateur de Carrière.
Le Guichet-Emplois fournit toutes les informations relevant de votre profession au Canada, selon la province ou même la ville. Le « Rapport sur les perspectives » est aussi très utile pour identifier les régions porteuses d’emploi dans votre domaine.
N’hésitez pas à sortir des sentiers battus !
Si trois grande villes sortent du lot quand on parle de destinations PVT (Toronto, Vancouver et Montréal), le Canada a aussi d’autres choses à offrir. Certaines petites villes sont moins fréquentées et présentent donc moins de concurrence. Pensez notamment à explorer les stations touristiques selon leur saison de prédilection (Whistler ou Yellowknife en hiver, la vallée de l’Okanagan en été …)
J’ai travaillé en station de ski dans les rocheuses canadiennes
Renseignez-vous sur les professions réglementées
Ne négligez pas cette étape si vous comptez exercer un de ces métiers. Toutes les informations et la marche à suivre sont disponibles sur le Centre d’information canadien sur les diplômes internationaux (CICDI).
Chaque province a son propre ordre professionnel, les métiers ne sont donc pas tous réglementés de la même manière au Canada.
Informez-vous sur le droit du travail au Canada
Il est toujours bon de prendre quelques renseignements sur le site du Gouvernement du Canada afin d’éviter les arnaques et les patrons peu scrupuleux.
Tenez votre LinkedIn à jour
C’est un des plus précieux conseils à mettre en pratique. Je n’ai jamais été active sur ce réseau auparavant, mais au Canada, sachez qu’il marche du feu de Dieu.
Beaucoup de pvtistes ont pu ainsi trouver un job grâce au réseau et contacts qu’ils avaient créés en ligne. Voici donc le centre du « réseautage caché », mais ça, on en parlera encore bien après.
Créez votre CV au format canadien
Créer votre CV au format canadien. Commencez ensuite à le mettre en ligne sur des sites consacrés à la recherche d’emploi.
Modèle CV canadien, entretien et embauche : tout pour travailler au Canada
Faut-il postuler avant le départ ou sur place ?
Bien qu’il soit tentant de commencer les recherches avant le départ, il est plutôt conseillé d’être sur place afin d’être immédiatement disponible.
Sachez qu’au Canada, tout va très très vite. Une fois en contact avec un employeur, vous pouvez être embauchés les jours qui suivent, voir directement. Eh oui, les vacances sont parfois écourtées plus vite qu’on ne le pense ! Le fait de vous savoir donc encore en Europe n’est pas encourageant pour un employeur.
Par contre, rien n’empêche de déjà mener des recherches sur de potentielles sociétés qui pourraient vous plaire et de tâter le terrain.
Le marché du travail canadien
Demander son numéro NAS
Ne paniquez pas comme moi, la demande du NAS est juste une simple formalité, qui nécessitera pourtant d’être effectuée dès les premiers jours.
Le Numéro d’Assurance Sociale (NAS) ou Social Insurance Number (SIN) est un numéro à neuf chiffres obligatoire pour celui qui souhaite travailler au Canada. Un employeur vous demandera toujours votre numéro, qui est strictement personnel.
Où demander son NAS ?
Pour demander votre NAS, vous devez vous rendre le plus tôt possible dans un centre Service Canada près de chez vous à votre arrivée, qui vous le délivrera en format papier. Parfois, il est aussi possible de l’avoir directement à votre arrivée à l’aéroport, à la sortie du bureau de l’immigration. Un bon gagne-temps !
En ce qui concerne les documents à présenter, votre permis de travail et une pièce d’identité suffisent. Pour l’adresse à fournir, vous pouvez bien entendu donner celle de votre auberge ou d’un ami si vous n’avez pas de logement fixe. À noter que la demande du NAS est totalement gratuite la première fois, et votre numéro sera valide jusqu’à l’expiration de votre permis.
Si tout est en ordre, vous obtiendrez directement votre NAS lors de votre visite au centre.
Faut-il savoir parler Anglais ?
C’est LA question que vous vous posez sûrement avant de débarquer au pays des caribous. Si vous parlez Anglais couramment, c’est une bonne chose et il sera alors plus facile de faire face à la concurrence, car oui, elle est rude. Le tout est de rester logique dans vos attentes par rapport au job auquel vous prétendez.
Diplômée en communication, je savais que mon niveau ne me permettrait pas d’avoir le job de mes rêves à Toronto, qui n’est même pas bilingue. L’anglais est presque essentiel dans les endroits où elle est la langue maternelle d’une majorité de la population.
Si vous ne parlez pas très bien la langue, ne prenez pas peur ! Cela peut être embêtant si vous êtes en région anglophone, mais il est tout à fait possible de trouver un travail et de vous débrouiller. Le temps sera votre allié le plus précieux.
Prenez des cours d’anglais avant ou au début de votre voyage pour vous sentir plus à l’aise ou commencer par des jobs plus simples pour vous familiariser avec la langue.
Enfin, le Québec peut être une très bonne alternative pour ceux qui souhaitent ne pas perdre leurs repères et trouver un emploi dans leur langue. La province est d’ailleurs la plus prisée des francophones !
Commencez par un séjour linguistique
Beaucoup se dirigent vers des écoles d’anglais avant de se lancer dans la vie active, et votre PVT vous le permet totalement. C’est notamment un vrai coup de pouce pour rencontrer des gens sur place et découvrir des personnes comme vous, nouveaux arrivants dans le pays.
10 méthodes pour améliorer son anglais avant et pendant votre PVT / WHV
Tu parles français ? Great !
Bien que l’anglais soit important, le français est un très bel atout. Afin de faire le lien avec le Québec, les francophones sont très appréciés ! Et pour cause, c’est cet avantage qui m’a aidé à trouver un travail à Toronto dans mon domaine. Ici, ou nous dit que les bilingues peuvent travailler dans n’importe quoi, et ce n’est pas totalement faux.
Accepter de repartir de zéro
Beaucoup d’expatriés seront d’accord sur ce point : ici, il faut savoir accepter de commencer du bas de l’échelle. Mais cela ne veut pas dire qu’il faut renoncer à son rêve de devenir manager des RH chez Tim Hortons, que nenni ! Comme je l’ai dit, tout va très vite ici, et les possibilités d’évolution sont énormes. Si vous êtes investis dans votre travail, vous évoluerez aisément en sein de votre société.
Au bout d’à peine un an, un ami est devenu manager du restaurant dans lequel il travaillait, « chose inimaginable pour un jeune de 25 ans en France », et beaucoup de témoignages similaires existent !
Au boulot !
Le Canada donne sa chance à ceux qui s’impliquent dans leur travail. À partir de là, on peut devenir qui on veut, on vous évaluera toujours par rapport à ce que vous apportez à l’entreprise, et non par le diplôme de grand statisticien obtenu 3 ans plus tôt. C’est donc aussi le bon moment pour expérimenter plein de choses vous ne croyez pas ?
Première expérience canadienne, que faut-il en attendre ?
Pour lancer la machine, il est toujours bon de se pencher sur la question de la première expérience canadienne. Pour ça, il faut se mettre à la place de l’employeur. Vous débarquez et il ne sait pas d’où vous venez, quel est votre diplôme ou quelle est votre expérience ici. Ces craintes peuvent fermer des portes à vos débuts, ce qui peut vite devenir décourageant.
N’hésitez pas à réduire de quelque peu vos espérances et songez à des jobs plus simples en vente, en centre d’appel ou en restauration (même si là, il faut souvent une certification et de l’expérience).
Volontariat : l’occasion de travailler et vivre chez l’habitant
Le volontariat est aussi une très bonne solution ! Pensez à vous rendre sur des sites tels que Helpx, Volunteer Canada ou Charity Village. Vous pouvez toujours proposer votre aide tout en restant dans votre domaine de compétence, ce qui sera finalement valorisé sur votre CV et vous permettra d’élargir votre réseau par la même occasion.
J’ai testé l’apiculture au Québec grâce à Helpx
Au final, les employeurs vous feront d’autant plus confiance et vous montrez ainsi que vous vous êtes intégré au monde du travail canadien. Tout vient à point qui sait attendre, vous savez.
Nos méthodes pour trouver votre job de rêve au Canada
Enfilez votre plus beau costard, affrontez le froid Canadien et mettez toutes les chances de votre côté avant de partir pour cette chasse au job périlleuse. Bon, je suis gentille, je vous laisse ces quelques pistes afin de faciliter votre démarche.
Les centres spécialisés dans l’immigration
Ils peuvent vous aider dans vos premières démarches sur le sol canadien, à élaborer votre CV ou vous donner quelques clés pour trouver en emploi. Plusieurs grands organismes francophones existent dans la majorité des provinces et organisent aussi régulièrement des workshops et des sessions d’information.
- La CITIM (Clef pour l’intégration au travail des immigrants) pour le Québec, qui propose ses services gratuitement
- L’AINAF, pour Montréal
- Le Centre francophone de Toronto
- La Passerelle-I.D.É (intégration et développement économique), pour l’Ontario
- Le Programme d’immigration francophone de la Colombie-Britannique
- …
Le porte-à-porte
S’il est vrai qu’il est plus difficile de trouver un job qualifié, le boulot ne manque pas dans les grandes villes ! Il suffit de se promener dans le centre-ville, beaucoup de magasins ou restaurants affichent des pancartes « help wanted, hiring ». Parfois, vous avez juste à entrer à l’intérieur et le responsable vous fait passer un petit entretien directement sur le tas. Les employeurs aiment aussi beaucoup que le chercheur d’emploi se déplace, cela montre sa motivation.
Sachez qu’à l’approche des fêtes de fin d’années, énormément d’entreprises recrutent pour du saisonnier, voilà donc une chance de faire ses premiers pas sur le marché canadien ! Après, le temps et l’expérience vous aideront peut-être à décrocher votre job de rêve.
Les foires à l’emploi
Beaucoup de foires d’emploi sont organisées dans les grandes villes et vous permettent de directement prendre contact avec un premier employeur. Evenbrite condense sur son site tous les événements près de chez vous.
Le réseautage, ce mot magique
C’est peut-être considéré comme du piston chez nous, mais au Canada, ce n’est pas du tout vu d’un mauvais œil ! Beaucoup entrent dans des entreprises par le biais de quelqu’un d’autre, et c’est très apprécié. N’oubliez jamais de demander à un ami : « alors, tu ne travaillerais pas dans telle branche ? Tu ne sais pas si ton entreprise cherche quelqu’un ? ». Je n’aimais pas tellement ce canal au début, mais je vous assure que ça marche. La plupart de mes amis ici ont d’ailleurs trouvé un travail grâce à une connaissance ou un cousin d’ami.
Pour ma part, ma manager m’a demandé récemment si nous connaissions quelqu’un qui souhaiter intégrer notre équipe. Réseautage, réseautage et encore réseautage.
Pensez aussi, avant de partir, à joindre un maximum de groupes Facebook ou des forums d’expatriés ou de pvtistes. Il suffit de taper « PVT Toronto » ou « Job Vancouver » par exemple pour en trouver un grand nombre. Les gens ont tendance à s’entraider et vous pourrez en même temps rencontrer des personnes dans la même situation et vous faire quelques amis si vous êtes nouveau sur place. N’hésitez pas à checker ceux en anglais aussi. Il y a beaucoup de recruteurs qui postent des offres d’emplois sur ces groupes.
Vous avez peut-être déjà entendu parler des « 5 à7 » ? Au Québec, certains organismes organisent des soirées « réseautages » dont l’objectif est de rencontrer des employeurs. Après, il est clair que ces rendez-vous sont très plébiscités par les … chercheurs d’emploi. Il y a plus d’offres que de demandes forcément. Mais cela peut être un bon départ pour constituer son réseau. D’autres événements peuvent aussi vous être utiles comme les soirées dédiées aux networking et meetups professionnels.
Enfin, rappelons que Linkedin a su faire ses preuves chez beaucoup de pvtistes, car le site est très puissant au Canada. N’hésitez pas à regarder toutes les entreprises qui pourraient vous intéresser et à contacter l’employeur directement. À vous maintenant de faire votre petite promo sur la plateforme.
Internet, sans vous limiter à ça
Les sites de recherche d’emplois sont pour la plupart très utilisés, ce qui rajoute pas mal de concurrence sur une offre, mais cela ne coûte rien d’essayer !
- Guichet-Emplois
- Indeed, qui est beaucoup utilisé pour les emplois qualifiés
- Monster
- Emploi Québec
- Kijiji et Craigslists, sites locaux
- Glassdoor (qui contient aussi des évaluations d’entreprises soumises par les employés)
- Jobbom (Québec)
- Talent.com
- …
Les agences de placement
Homologues de nos boîtes d’intérim, elles sont très nombreuses au Canada et utiles pour ceux qui souhaitent rester un temps dans une ville. Inscrivez-vous sur plusieurs sites en y déposant votre CV par la même occasion.
- Adecco
- Bilingual one
- Bilingualsource
- AltisHR
- Randstad
- Manpower
- Les Services Kelly (Québec et Canada)
- Drake International
- …
Comme chez nous, si vous êtes inscrits, n’hésitez pas à relancer les agences très souvent pour prendre des nouvelles. Il faut savoir montrer que nous sommes motivés.
Les sociétés ou centres français, voire bilingues, pour limiter la concurrence
Soyez professeur de français, travaillez en tant qu’agent bilingue pour Air Canada ou au gouvernement, dirigez-vous vers une pâtisserie belge … Beaucoup de portes peuvent s’ouvrir grâce à votre langue maternelle. Eh oui, on a cette chance !
Comment trouver un travail en PVT ?
Mes conseils pour une vie professionnelle sereine
N’hésitez pas à accepter un travail trop ou sous-qualifié
N’ayez pas peur de ne pas avoir le niveau requis ou l’anglais « impeccable ». Les offres décrivent très souvent un candidat parfait, alors que dans certains cas, quand ils disent « bilingue » sur une annonce, il est possible de s’en sortir avec un anglais courant par exemple. Allez à votre entretien et posez toutes les questions qui vous seront utiles afin d’évaluer si ce job vous correspond.
Si vous êtes trop qualifié, vous savez maintenant qu’on peut évoluer très vite ici lorsqu’on travaille bien.
Attention à l’arnaque aux jobs de rêve !
Certains vont vous vendre du rêve avec des emplois où l’on « gagne beaucoup d’argent » et où vous pouvez « évoluer très vite ». On vous expliquera par exemple que le job consiste à travailler le marketing, sans jamais vraiment s’étendre sur les missions.
Au final, vous voilà à votre jour de formation non rémunéré, à essayer de vendre vos produits dans des magasins ou à l’extérieur dans le froid. Évidemment, vous n’êtes payé qu’à la commission (ça sent le vécu). Ce n’est pas une arnaque en soi, mais un job peu intéressant. Alors, avant de perdre votre temps et de l’énergie, posez toutes les questions nécessaires pour comprendre en quoi consistent la fonction et le salaire.
N’ayez pas non plus peur de refuser. Si vous êtes tentés d’essayer,vous pouvez toujours aisément vous rétracter par la suite en supposant que vous avez trouvé ailleurs. Gare à ces entreprises à l’apparence trop parfaite.
Restez vigilants en postant votre CV sur internet
Certaines entreprises peuvent vous appeler (parfois à 21h du soir) et vous proposer un job auquel vous semblez « correspondre parfaitement ». Malheureusement, il existe encore beaucoup d’arnaques de vente pyramidale, et sachez que non, on ne doit pas donner de notre poche pour avoir un job. Vérifiez toujours qui vous appelle !
Attention au licenciement
Le Canada a cette particularité d’offrir moins de sécurité dans ses emplois. Les préavis de licenciement sont très courts, voire inexistant si vous avez travaillé moins de trois mois chez votre employeur. En contrepartie, vous pouvez facilement démissionner.
Si vous trouvez un meilleur job les jours ou les mois à venir, libre à vous de changer. J’ai réussi trois entretiens en une semaine, et j’ai pu choisir de prendre cet emploi dans ma branche alors que j’avais accepté les autres. En bref, en attendant la réponse de la société de vos rêves, faites des petits boulots : c’est bon pour le moral et ça fait de l’expérience.
Soyez patient !
Attendez-vous à de belles surprises … quelques mois après ! Les employeurs mettent tellement de temps à répondre que parfois, vous en oubliez le job pour lequel vous avez postulé ou vous avez déjà trouvé ailleurs.
Ayez confiance en vous !
Gardez en tête que la recherche d’emploi au Canada est différente pour chacun. Acceptez de vous tromper et ne baissez pas les bras lors des premières déceptions, garder toujours cette confiance en vous et en vos capacités. L’opportunité et la chance vont aussi jouer un rôle primordial, parfois plus que tout le reste. Eh oui, la patience est sans doute la plus belle qualité à acquérir en venant ici.
Mon expérience à Toronto
Quelques erreurs, beaucoup de stress, mais un beau happy end. Quand je dis qu’il ne faut pas baisser les bras…
- Une première foire à l’emploi pas concluante du tout : faire du marketing direct en porte-à-porte ? Non merci, ça va aller…
- Plus de 50 candidatures envoyées sur Indeed et LinkedIn.
- Peu de retours et beaucoup de découragement (bon peut-être que je vais commencer à chercher ailleurs qu’en communication).
- Un entretien pour Bilingual Source.
- Plusieurs entretiens concluants pour intégrer une entreprise spécialisée en « marketing ».
- Un essai pour cette entreprise, où j’ai démissionné le lendemain (vente de cartes bancaires dans un magasin vide toute la journée, pas la joie)
- Une foire à l’emploi pour bilingues.
- Deux entretiens concluants pour des jobs dans la vente.
- Un contrat de 8 mois dans mon domaine grâce à la foire d’emploi pour bilingues ! Ça y est, je suis aujourd’hui Bilingual Communication Specialist.
En bref : les astuces pour trouver un emploi rapidement
- Renseignez-vous bien avant de partir et établissez un plan de votre PVT « idéal ».
- Commencez par une première expérience canadienne (petit boulot ou bénévolat) afin de vous familiariser avec le marché du travail canadien.
- Acceptez de repartir de zéro et de vous investir à 100 % dans votre travail, le Canada vous le revaudra.
- Améliorez votre anglais pour faire de votre « bilinguisme » un bel atout.
- Inscrivez-vous sur les sites de recrutement spécialisés et déposez-y votre CV canadien pour renforcer votre visibilité
- Mettez à jour votre LinkedIn et faites-en votre outil de promotion.
- Multipliez les contacts et échangez avec les personnes autour de vous : conseils, « piston » et bons plans.Tout est dans le réseautage.
- Soyez disponible si une opportunité s’offre à vous. Tout est rapide ici.
- Persévérez, tentez des choses et soyez patient.
- Expérimentez grâce aux nombreuses offres disponibles et surtout, ENJOY !
Merci beaucoup pour ton article.
Je reviens d’un séjour linguistique de 6 mois à Toronto, et je suis littéralement tombé amoureux du Canada et de Toronto et j’ai qu’une envie c’est d’y retourner.
Donc après avoir fini mes études en communication et publicité dans 1 an j’aimerais retourner travailler à Toronto.
Est-ce que tu saurais si dans le domaine de la communication/publicité à Toronto ils recrutent ? Et est-ce qu’il est nécessaire de faire une équivalence de diplôme ? :)
Merci à toi :)
Hello Rémy, je me permets de répondre à la place de Noémie. Je ne connais pas le marché de l’emploi à Toronto en particulier, mais je connais plusieurs Français qui bossaient dans la communication/marketing en France et qui n’ont pas eu de mal à trouver d’emploi au Canada (sans équivalence de diplôme). Tu peux regarder sur Indeed pour te faire une idée des postes offerts et du niveau d’expérience exigé, les annonces sont nombreuses ;)
Salut Rémy! Comme Kevin le dit, oui tu n’as pas forcément besoin d’équivalence de diplôme dans ce domaine, les employeurs regardent surtout tes expériences et tes qualités. À toi de faire la différence durant l’entretien ;)
Sinon oui, il y’a beaucoup de boulot dans ce domaine à Toronto, et c’est possible de trouver si ton anglais est correct. On a aussi la chance énorme de parler français, donc regarde du côté des jobs bilingues ! C’est dans une foire à l’emploi bilingue que j’ai trouvé :) Bon courage !
Noémie