PVT Argentine : top 10 des incontournables d’un voyage en Amérique du sud

Julie

Après nos 199 jours de périple (ça s’invente pas) en Argentine, au Chili, au Pérou, en Bolivie et en Uruguay, voici les 10 endroits qui nous ont émerveillés pendant notre PVT Argentine.

Heureux titulaire du PVT Argentine ? C’est l’occasion de découvrir non seulement l’Argentine… Mais aussi un nouveau continent ! Et des merveilles, il y en a un paquet en Amérique du Sud : Buenos Aires la belle et ses addicts au tango ; l’imposante Cordillère des Andes ; le grandiose Machu Picchu ; mais aussi des déserts de sel, des villes plus ou moins folles, des immenses dunes de sable, des détroits, des glaciers, des lamas à ne plus savoir quoi en faire…

Comme je commence à être un peu (beaucoup) nostalgique de notre périple, je vous ai concocté ce petit top 10 de nos endroits préférés en Amérique du Sud. Comme il est impossible de les classer, on vous les présente dans l’ordre dans lequel on les a découvert. Mais libre à vous de tracer votre route comme bon vous semble, petits moussaillons !

Découvrir la belle Buenos Aires

Bon, j’avoue, vous y auriez pensé tout seul, à celle-là. Déjà, parce qu’omettre de visiter Buenos Aires alors qu’on est en Argentine, c’est manquer à tous ses devoirs de touriste…

Mais au-delà de cette quasi obligation, préparez vous à une expérience urbaine intense : Buenos Aires mérite sa réputation de ville fascinante. Elle vibre, dans un condensé de nostalgie, de chaos, d’hyperactivité, de danses virevoltantes et de délicieuses pizzas. La base, non ? Allez, c’est cadeau, mettez un petit tango en fond sonore et préparez votre exploration de Buenos Aires…

Buenos Aires l’hyperactive (même quand il fait un peu gris).

Que faire à Buenos Aires ?

La capitale argentine offre une infinité de possibilités. Mais pour vous donner une idée, voici notre sélection d’activités incontournables à Buenos Aires :

  • Visiter l’espace de la mémoire et des droits humains (ESMA) : glauque à souhait, mais très bien conçu, et c’est une très bonne manière de rentrer de plein fouet dans l’histoire de la dictature argentine.
  • Aller à la Usina del Arte : pour une expo, un concert, un atelier… Il y a toujours quelque chose qui s’y passe !
  • Boire des cafés : une activité pratiquée du matin au soir à Buenos Aires (oui, à 21 h, les cafés sont encore ouverts). Quelques uns de nos préférés : Bar Británico à San Telmo, le café-librairie Libros del Pasaje ou encore le Varela Varelita à Palermo… Il y en a plein, plein, plein !
  • Se balader dans un parc urbain : la Reserva Ecologica Costanera Sur, près du quartier de Puerto Madero, où les gratte-ciels cotoient la verdure sauvage ; où encore le parc autour de la fac Agronomía, où vous pourrez même croiser des lamas. Et pour une sortie à la journée, filez à Tigre, sur le delta du río Parana !
  • S’initier au tango : un incontournable. Tout bon touriste commence par La Catedral, pour danser le tango dans une ambiance des bas-fond porteños des années 50 !
Tango au kiosque de Belgrano, à Buenos Aires
Le tango du dimanche, à Belgrano : une parenthèse nostalgique et douce dans la ville.

Fuyez Buenos Aires pendant l’été austral !

Le problème de l’été à Buenos Aires (décembre-janvier), ce n’est pas uniquement la chaleur étouffante : c’est aussi la nervosité ambiante qui en découle, et l’absence de vie (les autochtones fuient presque tous en Uruguay ou sur la côte argentine pendant les vacances d’été). L’automne, le printemps voire même l’hiver (un peu gris mais pas très froid) sont beaucoup plus agréables et propices aux visites que l’été !

Vivre à Buenos Aires comme un Argentin : sorties et lieux incontournables

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Boire des matés en Uruguay

L’Uruguay : 3 millions d’habitants, des plages paradisiaques, mais aussi de la weed légale et des autochtones connus pour leur tranquillité, leur sympathie et leur sévère addiction au maté.

À quelques heures de bateau de Buenos Aires, c’est un autre monde : un monde où on prend le temps, où rien n’est très grave, où ce qui compte, c’est surtout de passer des bons moments.

Sur la ruta 1, entre Colonia del Sacramento et Montevideo.

On a passé trois jours en Uruguay : juste le temps de visiter Colonia del Sacramento, petite ville au bord du Río de la Plata, de dormir au camping, de faire du stop et de retrouver des copains à Montevideo, la capitale uruguayenne, aussi tranquille que Buenos Aires est agitée.

Pour être honnête, j’ai adoré : j’ai même pensé à m’installer en Uruguay… Mais ceci est une autre histoire.

Que faire lors d’un weekend en Uruguay ?

L’Uruguay est surtout un pays où flâner et rencontrer les gens. Profitez déjà de la traversée maritime (ou rivièritime ?) entre Buenos Aires et la côte uruguayenne pour boire quelques matés sur le pont et vous mettre dans l’ambiance vacances.

  • Arrivé à Colonia, promenez vous et montez en haut du phare de Colonia del Sacramento.
  • Une fois à Montevideo, explorez la ville, baladez vous sur la rambla (la promenade au bord du río de la Plata), et tiens, baignez vous au passage. N’oubliez pas de goûter au gramajo et au chivito, deux plats typiques !

À voir et à faire en Uruguay : maté, stop, camping et village suisse

Admirer l’Aconcagua, le plus haut sommet d’Amérique latine

Oui, on dit bien « admirer », car tout le monde n’est pas cap de monter en haut des 6 962 mètres auxquels culmine l’Aconcagua. Heureusement, la nature est bien faite, et vous pouvez bien entendu vous balader au pied de l’Aconcagua et profiter du paysage… D’en bas.

Sur la route de l’Aconcagua

L’Aconcagua reste l’une des plus belles claques de ma vie en terme de paysage : un mélange de désert caillouteux et de sommets enneigés sous un soleil de plomb… Et, cerise sur le gâteau, une voie de chemin de fer désaffectée que l’on peut longer et sur laquelle, à l’occaz’, surgissent des gauchos galopant sur leur fougueux destrier. L’Argentine comme dans les livres !

Comment aller au parc de l’Aconcagua ?

  • Depuis Mendoza, prendre un car jusqu’à Puente del Inca. Ouvrez grand les yeux : la route est déjà un voyage visuel…
  • Vous aurez le choix d’être déposé directement dans le parc de l’Aconcagua, mais on vous conseille de vous arrêter un peu avant, dans le petit village de Puente del Inca. Vous pourrez alors admirer un pont naturel, avant de longer pendant environ une heure la voie de chemin de fer désaffectée pour arriver au parc de l’Aconcagua.
  • L’entrée est payante (comme les prix changent tout le temps en Argentine, on vous laisse vous renseigner directement sur ce site, rubrique « Senderismo »).

Nos 7 activités incontournables à Mendoza, en Argentine

Vivre comme un gaucho à Aluminé, en Patagonie du nord

Vous voulez du dépaysement ? À Aluminé, mini village tranquille de Patagonie du nord, vous serez servis ! Avec ses 3 720 habitants (d’après Wikipédia), Aluminé n’en est pas moins le chef lieu du département : c’est vous dire la densité d’habitants dans le coin.

L’endroit est parfait pour faire le plein de nature : les balades autour du village vous en mettront plein la vue, et pourront se terminer par un peu de farniente près de la rivière.

Un mardi à Ñorquinco.

Et à 50 kilomètres d’Aluminé, se trouve Ñorquinco, encore plus sauvage : 444 habitants au dernier recensement. Pour vous donner une idée de l’ambiance, sachez que l’épicerie du coin y vend des fers à cheval par paquet de quatre…

L’accès est compliqué mais amplement récompensé : un lac scintillant, des chevaux et des gauchos partout, un parc naturel, et des ciels étoilés à tomber par terre. Et même des petits lapins dans les chemins, le matin. C’est vous dire.

L’avantage de cette partie de la Patagonie : elle est très peu connue des voyageurs – le tourisme y est plutôt local.

Que faire autour d’Aluminé ?

  • Baladez vous dans le petit village d’Aluminé et aux alentours, et installez vous dans le petit camping La Vieja Balsa près de la rivière.
  • Pour boire un verre ou manger un bout, vous pouvez aller à La Sangucheria – le repère des jeunes du coin.
  • Faites le détour jusqu’à Ñorquinco : visitez le parc naturel de Lanín, baignez vous dans le lac Ñorquinco et finissez votre journée à l’eco-camping de Ñorquinco, pour admirer les étoiles !

Comment se rendre à Aluminé ?

Se rendre à Aluminé, c’est déjà toute une aventure. Qui dit peu de touristes, dit aussi accès compliqué ! Vous devrez prendre un bus depuis Neuquén (sur l’air enivrant de cette chanson, c’est encore mieux), et à peine 6h de routes caillouteuses plus tard, vous devriez arriver au terminal d’Aluminé. Pour aller à Ñorquinco, servez vous de votre pouce… Pas d’autre choix !

S’enivrer de Valparaíso, au Chili

Valpo, mi amor  ! Comment vous expliquer le charme de Valparaíso sans aller dans les superlatifs ?

Imaginez : une ville aux petites maisons multicolores, (certains quartiers sont classés au patrimoine mondial de l’UNESCO), qui se jette dans une baie du Pacifique (« qui n’a rien de pacifique », vous diraient les habitants de Valpo), mais aussi un peu de crado, de la mélancolie, de la fête, des fresques magnifiques, de la musique partout…

En gros, ne manquez pas Valparaiso : « le joyau du Pacifique » mérite amplement sa réputation. La seule difficulté que vous éprouverez à Valparaiso : en repartir ! Car comme dirait l’autochtone : « Valpo te atrapa » (Valpo t’attrape)…

Caleta Portales, le marché aux poisson de Valparaiso

Avant d’arriver à Valparaiso, on vous préconise une petite cure de la chanson Valparaiso d’Osvlado Rodriguez (3 fois par jour) : vous y sentirez toute la poésie et la mélancolie qui transpirent dans chaque rue de la ville… Et si en plus vous apprenez les paroles, vous passerez aux yeux de l’autochtone du statut d’étranger lambda à touriste plus que respectable !

Que faire à Valparaiso ?

  • A Valparaiso, le but est de se laisser surprendre. Prenez les funiculaires, explorez les cerros (les collines) et notamment Alegre, Concepción et Bellavista – célèbres pour les fresques et graffs qui s’y trouvent.
  • Pour la fête, rendez-vous à la Calle Cumming à la tombée de la nuit…
  • N’oubliez pas de goûter à la chorillana de chez J Cruz (c’est le plat anti-gueule de bois du Chili), que vous arroserez d’un terremoto (la boisson nationale chilienne, qu’on évitera de vous décrire pour ne pas vous effrayer).
  • Autres activités :  se promener le long de l’océan à pieds jusqu’à Caleta Portales, le marché au poisson (et faire coucou aux lions de mer au passage), aller voir les dunes de Concon (des énormes dunes de sables planquées entre deux bâtiments)…

Que faire à Valparaiso : nos 14 visites incontournables

Goûter au paradis dans la Valle del Elqui, au Chili

Vous vous rappelez des dessins animés Disney ? Les lacs qui scintillent, les animaux qui gambadent, les levers de soleils incroyables et les étoiles qui tapissent le ciel, tout ça ? Voilà, bienvenue à la Valle del Elqui, savant mélange géographique entre végétation luxuriante et hostilité du climat des Andes.

Petit paradis chilien à la Valle del Elqui.

La Valle del Elqui vaut le détour déjà parce que c’est magnifique, mais aussi pour un parfait ratio touristes/locaux.

Ici, pas de villes mangées par le tourisme : les habitants sont plutôt contents de voir arriver les voyageurs, qui leur permettent de diversifier leurs sources de revenu. Le voyageur, de son côté, n’est pas tenu de suivre un chemin qui a été pensé pour lui : à la Valle del Elqui, on peut explorer, discuter, vagabonder en tout liberté (et ça rime).

Que faire à la Valle del Elqui ?

On dirait pas comme ça, mais il y a plein de choses à faire à la Valle del Elqui. D’abord, on vous conseille de dormir à l’Hostal Al Yaras, qui cumule des levers de soleil sur la montagne, et un petit déj gargantuesque. Depuis l’auberge, plein de choix :

  • Baladez vous sur l’ancienne ligne de chemin de fer qui traverse la vallée : allez à Vicuña, passez par Diaguitas – petit village spécialisé dans des dessins stylisés (vous verrez, il y en a partout).
  • Plus haut dans la vallée, visitez Pisco del Elqui (jolie petite ville) et aventurez vous dans la vallée de Cochiguaz… Le centre énergétique du monde, parait-il !
  • Au passage, visiter la Pisqueria Aba : une production de pisco (non, pour le Chilien, le pisco n’est pas péruvien !). Aussi, faites votre petite enquête à l’hostel : vous pourrez peut-être savoir où se trouve le pisco loco et lui rendre une petite visite…
  • Surtout, allez passer une soirée à l’observatoire des étoiles (pour la réservation, passez par l’hostel) : le ciel de la Valle del Elqui est l’un des plus secs du Chili !

Comment aller à la Valle del Elqui ?

Depuis le terminal de bus de La Serena, prenez un bus pour Vicuña – le camp de base de la Valle del Elqui, où vous trouvez plusieurs hostels. Si vous souhaitez plutôt dormir dans la montagne, on vous conseille l’Hostal Al Yaras dans le micro village de La Campana. Pour y aller, il suffit de rester dans le bus après Vicuña (demandez au chauffeur de vous poser à La Campana).

Nos conseils pour explorer la Valle del Elqui, au Chili

Marcher sur la lune à San Pedro de Atacama

Tout comme le Machu Picchu, San Pedro de Atacama est une institution du tourisme en Amérique du sud. Ville argileuse, littéralement perdue au milieu du désert d’Atacama, le climat y est aride et hostile : bouillant la journée, et glacé le soir.

C’est aussi cette hostilité qui rend ses paysages si beaux : des immenses dunes de sable, des plateaux recouverts de sel, des grottes creusées dans la roche… Et toujours des volcans fumants, au loin.

La Valle de la luna, à San Pedro de Atacama.

Il faut qu’on vous prévienne : ce qui nous a beaucoup dérangé, c’est que San Pedro de Atacama n’appartient pas à ses habitants, mais aux touristes. Dans le centre-ville, vous trouverez peu de supermarchés et de traces d’une vie quotidienne locale, mais plutôt une enfilade d’agences proposant sorties geysers, sorties lac, sorties 4×4 ou cheval ou tout en même temps…

Pourtant, bien que l’ambiance nous ait franchement déplu, les paysages sont tellement exceptionnels qu’on ne peut que vous conseiller d’y aller.

Que faire à San Pedro de Atacama ?

  • Pour sortir un peu de la nuée de touristes, on vous conseille de ne pas faire les sorties collectives geysers et compagnie (pour ça, allez plutôt à Sajama !), mais plutôt de louer un vélo et d’aller à la Valle de la Luna.
  • On vous conseille aussi la Valle de Marte, que vous pouvez carrément faire à pieds (avec de la motivation !).
  • Quand vous en aurez marre de payer pour entrer sur tous les sites, longez simplement la rivière et admirez juste cette terre ocre et le ciel bleu pétant… Vous n’en verrez pas tous les jours !

Si vous passez par le terminal de Calama : attention à vos sacs !

Pour aller à San Pedro de Atacama, vous aurez probablement une correspondance à Calama. En plus d’être une ville ultra glauque, elle est aussi connue pour les vols de sac dans les bus : pour preuve, les deux fois où on y est passés, quelqu’un s’est fait piquer quelque chose… Alors gardez vos affaires à l’œil !

Voir des geysers à Sajama, en Bolivie

Sajama est un village niché au cœur du parc naturel du même nom, situé sur un immense plateau désertique à 4300 mètres d’altitude. Il fait partie des endroits qui se méritent : un enchainement de bus depuis La Paz ou Oruro (en Bolivie) peuvent vous permettre – avec beaucoup de patience – d’y accéder…

Mais une fois arrivés, vous êtes récompensé : des volcans à perte de vue, des geysers et une piscine d’eau chaude naturelle, un ciel étoilé à tomber par terre, des villageois plutôt sympas et, bien sûr, des tonnes et des tonnes de lamas, des autruches, des vigognes et autres animaux rigolos.

Sajama, le paradis des lamas

Un peu comme Aluminé en Argentine (mais en encore plus isolé), Sajama a le mérite de ne pas être trop touristique. Du coup, les habitants sont plutôt avenants et contents de vous voir arriver – ce qui n’est pas courant en Bolivie.

Par contre, peu de tourisme veut aussi dire peu d’infrastructures touristiques : il faudra vous servir de vos jambes pour accéder aux geysers, à la piscine d’eau chaude naturelle… Pas de panique cependant : c’est tout plat, alors pas besoin d’être un athlète de haut niveau !

Comment aller à Sajama ?

  • Pour arriver à Sajama, il vous faudra surtout de la patience. Depuis La Paz, prenez un bus pour Oruro (ou l’inverse si vous êtes à Oruro). Vous devrez demander au chauffeur de vous déposer à Patacamaya : c’est un arrêt pas très officiel, donc vous devrez dans tous les cas payer votre trajet entier jusqu’à Oruro.
  • À Patacamaya, un bus par jour (à 13h, d’après ce qu’on a compris) va jusqu’à Sajama. Demandez aux locaux pour le trouver. Dans tous les cas, préparez-vous aux changements de programme : en Bolivie, vous l’aurez peut-être remarqué, jamais rien n’est sûr… Pour vous préparer, vous pouvez toujours consulter le récit de notre épopée sajamesque ici !

Que faire à Sajama ?

  • Une fois sur place, votre activité principale sera de marcher au milieu des lamas pour arriver sur différents sites, et notamment aux geysers et à la piscine d’au chaude naturelle. Vous pouvez même monter en haut du mirador et avoir la fierté de faire une photo à 4 550 mètres d’altitude !
  • Pour vous loger, on vous conseille fortement de ne pas réserver à l’avance, mais de voir sur place en arrivant : à Sajama, tous les habitants ou presque ont quelques chambres à louer. Par contre, soyez prévenus : les conditions sont rustiques, et le chauffage est un luxe !
  • Pour manger, il y a quelques petites épiceries. Mais le mieux est quand même d’aller manger dans une des épiceries-restau, où vous dégusterez une soupe et un plat pour pas grand chose, tout en discutant avec la dame… Et en entretenant un chouette commerce local !

6 idées d’activité dans le parc de Sajama en Bolivie

Le Machu Picchu au Pérou

Aussi touristique qu’il soit, le Machupicchu reste un immanquable de votre voyage sur le continent sud-americain.

Alors d’accord, Cuzco (la ville depuis laquelle on se rend au Machu Picchu) ressemble plutôt au parc Astérix version lama & cholitas, et le Macchupicchu – ainsi que la ville qu’il domine, Aguas Calientes – sont de véritables usines à touristes. Mais malgré toute cette ambiance pas franchement agréable, le site est tellement dingue qu’on vous le dit : ça vaut le coup (et le prix).

Le Machu Picchu au lever du soleil…

Comment aller au Machu Picchu ?

Comme les incas sont des foufous, ils ont construit leur site en haut d’une montagne, au fin fond d’une vallée : du coup, s’y rendre est toute une épopée – c’est compliqué, et en même temps, ça fait déjà partie de l’aventure. Vous avez plusieurs solutions : prendre le train de Cuzco à Aguas Calientes (quasiment pas de marche, mais super cher), ou opter pour la solution la plus économique :

  • Prendre un bus (à réserver dans une agence) qui nous emmène de Cuzco à la Hidroelectrica.
  • Puis longer la voie ferrée depuis la Hydroelectrica jusqu’à Aguas Calientes (2h de marche maximum)
  • Depuis Aguas Calientes, monter à pieds, la nuit, jusqu’au site du Machu Picchu (30 – 45 minutes de marche)

Ça a l’air un peu fastidieux comme ça, mais ça ne l’est pas tant que ça. Et pour ma part, j’ai adoré les moments de marche, tant sur la voie ferrée que la rando de nuit, dans la forêt péruvienne

Ushuaïa et la Terre de feu : voir le bout du monde

A 3 000 kilomètres au sud de Buenos Aires, le continent américain plonge dans la mer : c’est là qu’on trouve la Terre de feu, baptisée ainsi, d’après Geo, à cause des « nombreux brasiers que les Indiens yaghans allumaient sur ses côtes et qui frappèrent l’imagination du navigateur portugais Fernand de Magellan, lors de son expédition en 1520 ».

Les paysages y sont froids, montagneux et verdoyants, et surtout, chargés d’histoire et de poésie : Ushuaïa est considérée comme la ville la plus australe du monde, et la région a fasciné les navigateurs et explorateurs pendant des siècles…

Ushuaia, le bout du bout du monde

Soyons honnêtes : Ushuaïa, on a déjà envie d’y aller parce que ça a quelque chose de très poétique, de fouler la terre la plus australe du monde… Si en plus, comme mon fidèle acolyte Romain, vous y allez en stop et que vous faites des pauses asado aux côté de Juan le camionneur en écoutant Achalay tierra mojada, ça devient carrément une aventure.

Comment aller à la Terre de Feu et à Ushuaïa ?

  • Selon les saisons, les prix des vols internes de Buenos Aires à Ushuaïa équivalent à ceux des bus (et c’est quand même vachement plus rapide de faire 3 000 kilomètres par les airs que par la route).
  • Si vous y allez par la route pendant la saison des baleines (de septembre à décembre), n’hésitez pas à faire une pause par Puerto Madryn pour en voir quelques unes… Et à vous arrêter à Peninsula Valdès – dont la presque île est classée Patrimoine mondial de l’UNESCO.

Au passage, à Peninsula Valdès, Romain vous conseille l’auberge de jeunesse La Casa de Tounens, aussi simple que sympathique, dit-il – ou buena onda, vous dirait l’Argentin…

Que faire à Ushuaïa ?

  • A Ushuaïa, deux endroits à voir absolument : le glacier Martial et le parc national Tierra del Fuego
  • Si vous avez les moyens (ce qui n’était pas le cas de Romain, mon acolyte fauché), il est possible de faire des balades en bateau sur le Canal de Beagle.
  • Pour le reste, la ville d’Ushuaïa n’a rien de fou – en plus d’être assez chère. Explorez-la et, en cas de petite soif, Romain conseille le Pub Dublin, joliment surnommé le pub du bout du monde, où étrangers et locaux se réunissent pour partager une bière…

Et vous, quels endroits d’Amérique latine vous ont marqué ? On les attend en commentaire… Ce sera une bonne occaz’ pour nous de repartir en Amérique du Sud pour aller vérifier vos dires !

Julie

En m'approchant (dangereusement) de la trentaine, j'ai eu envie de prendre un peu d’air frais pour cette décennie qui commence. Après un premier bain de pieds en Turquie en 2015, c'est le grand plongeon début janvier 2017, avec un PVT Argentine, cette fois en compagnie de mon amoureux de presque toujours, Romain. Notre devise de voyage : curiosité, improvisation et contemplation !

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Elisabeth
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Elisabeth
20 février 2020 20:44

combien j’aimerais avoir encore 30 ans !! rien de dangereux à ça !!! en en ayant le double !!! Je lis avidement vos commentaires et voyage à vos côtés en ce faisant !!! toujours voulu aller en Amérique du Sud . .. n’ai q vécu 25 ans aux Etats Unis du Nord
J’aurais du en partir à 30 ans au lieu de m’y marrier !!! Aie aie aie !!!!

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